INFOS CDC
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

INFOS CDC

Toute l'actu ! Infos CDC répond à toutes vos questions ! Rejoignez-nous pour faire grandir notre communauté !
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 Un "amour" Royal

Aller en bas 
AuteurMessage
Nadege
CDCzoïde
CDCzoïde
Nadege


Féminin
Nombre de messages : 416
Age : 41
Localisation : La Rochelle
Date d'inscription : 27/04/2007

Un "amour" Royal Empty
MessageSujet: Un "amour" Royal   Un "amour" Royal EmptyMer 2 Mai 2007 - 0:19

Ségolène Royal a prononcé mardi soir un discours fleuve devant quelque 60 000 personnes, selon le PS, au stade Charléty. Témoignant sa gratitude envers ses soutiens et son bonheur d'être là, elle a exhorté le peuple à faire gagner la solidarité, la fraternité et la "France présidente", mais aussi à vaincre son adversaire du deuxième tour, qu'elle n'a pas manqué d'égratigner.

Un "amour" Royal 0105_a10


Atmosphère surchauffée à Charléty, pour le dernier grand meeting parisien de Ségolène Royal. Les vivas de quelque 60 000 personnes, selon le PS, massées dans un stade plein à craquer et en dehors, accueillent la candidate lorsqu'elle fend la foule, entourée de sa garde rapprochée. Il est un peu plus de 19h00 lorsqu'elle s'approprie une scène où, depuis 15h30, les artistes se sont succédé. Royal salue longuement ce "peuple de France, fier, mobilisé et qui veut la victoire". La candidate, outsider des sondages qui la donne tous battue au deuxième tour dimanche, semble galvanisée par le succès de sa manifestation. D'emblée, elle joue de la corde sensible, témoigne qu'elle a "reçu tellement, tellement que (les coups) sont oubliés". "Je vois, je sens, que tout cela c'est parce que nous nous aimons beaucoup", insiste-t-elle. Et, avant de se livrer à un discours fleuve de plus d'une heure, elle lance sous la forme, dit-elle, d'une confidence : "J'ai tenu grâce à vous."

Fidèle au slogan de sa campagne, Ségolène Royal entend faire gagner "la France présidente", et remercie les personnes venues ce mardi 1er mai à Charléty de lui faire partager leur "ferveur démocratique". Elle salue l'ambiance "exceptionnelle, enthousiaste, conquérante", mais aussi "tolérante et fraternelle". "Je suis avec vous, libre, droite, pour dimanche prochain faire gagner la France", lance-t-elle encore, appelant son auditoire survolté, qui l'interrompt à de nombreuses reprises de ses "On va gagner" et "Ségolène présidente", à avoir l'"audace" de porter une femme à la tête de la France. Elle remercie les artistes, invoque une France culturelle car "l'art et la culture sont le langage supérieur de l'humanité". Et provoque de nouveaux cris et applaudissements en osant : "Mon courage, c'est vous, mon courage c'est pour vous, tout simplement parce que mon projet, c'est vous."

"Remède à la menace, au conflit"

Car la déclaration d'amour de Ségolène Royal s'est aussi accompagnée d'un passage en revue de son "Pacte présidentiel" qu'elle a destiné aux Français, et mis en opposition au projet de son adversaire. "Dans la France que je veux, il y a de la place pour tous et pour toutes. Et personne n'en sera exclu", a dit la candidate socialiste, expliquant que le choix devrait se faire entre deux modèles de société. Attaquant frontalement, mais sans le nommer, Nicolas Sarkozy, elle a estimé que "le chemin de la paix, de la fraternité", était "le remède à la menace, aux divisions, au conflit". Elargissant sa vision du rassemblement, la candidate socialiste - qui a fait référence à multiples reprises aux 18 mois de campagne, incluant dans sa marche en avant celle qu'elle a dû effectuer pour obtenir l'investiture de son parti - a aussi mis en avant la place de la France dans le monde. Sans doute l'usage asséné de la devise républicaine - liberté, égalité, fraternité - devait-il faire écho à cette France "qui n'est jamais aussi grande que lorsqu'elle s'ouvre à tous", et se pose, là aussi, en contrepoint des propositions de Nicolas Sarkozy sur l'immigration.

Comme elle l'a souvent répété, promouvant la démarche qui l'a conduite à organiser les débats participatifs auxquels elle s'est tant référée, Ségolène Royal a déclaré vouloir "remettre les citoyens au coeur de l'action politique" pour "mobiliser les talents", les énergies et répartir "bien" les richesses, en insistant sur "l'excellence sociale et écologique" qui doivent être partie intégrante de "l'efficacité économique". Rebondissant sur l'historique de la fête du travail, elle s'est également attachée à répéter son idée de "l'ordre juste", sa volonté de conjuguer "la réussite des entreprises et le progrès humain". Jouant avec son image de femme un peu autoritaire, qui a pu s'accentuer avec certaines de ses sorties sur l'encadrement des mineurs ou le drapeau tricolore, elle a reconnu ne pas être "réputée pour (son) laxisme", mais savoir "que l'ordre le plus durable est aussi le plus juste, et pas une société ou quelques uns ont tous les droits et tous les autres n'auraient que les devoirs".

"M. Sarkozy, ce n'est pas De Gaulle"

Ce fut une manière de conclure un réquisitoire contre le candidat de l'UMP, à l'opposé duquel elle s'est placée le plus possible. D'abord en convoquant, donc, le souvenir historique de mai 68, que Nicolas Sarkozy a dit vouloir effacer, en quelque sorte, et en se posant, elle, contre l'idée d'une France "bloquée". "Si lui rêve de connaître un nouveau Mai 68 pour y remettre de l'ordre, moi je veux au contraire (...) le débat, le compromis, que la France puisse avancer sans violence, sans dresser les Français les uns contre les autres". Elle a aussi repris à son compte les mises en garde des dirigeants syndicaux contre l'ancien ministre de l'Intérieur, et les "tentatives de passage en force et la brutalité", auxquels elle préfère une "République rassemblée, positive, qui donne à chacun un véritable désir d'avenir".

Et parce que l'événement populaire de Charléty était aussi une réplique à celui qu'a constitué le meeting de Nicolas Sarkozy à Bercy, dimanche, Ségolène Royal n'a pas hésité à faire lever les huées contre son adversaire, car leur duel, qui devrait connaître son apogée avec le débat mercredi, a aussi tourné à l'opposition de personne et d'idéologie. "A l'écouter on se serait cru au mois de juin 68. A l'écouter, Bercy c'était des voitures en flammes, des émeutes... mais mai 68 c'était il y a 40 ans. Doc Gynéco n'est pas André Malraux, Tapie, ce n'est pas Mauriac et M. Sarkozy ce n'est pas De Gaulle", a-t-elle raillé. "A Bercy, on a fait ovationner le mot Kärcher, on a parlé de liquider mai 68, on a dit ‘on va reformater les Français'. Les plus hautes valeurs de la France ne sont pas compatibles avec l'usage de tels mots", a-t-elle encore affirmé, avant d'haranguer son auditoire une dernière fois, lui demandant s'il voulait cette France "qui tend la main, souriante, optimiste", s'il voulait "la liberté, l'égalité, la fraternité, la victoire ?", l'exhortant à se rassembler. Et de conclure d'un voeu pieu en forme de programme : "Aimons nous les uns les autres."
Revenir en haut Aller en bas
 
Un "amour" Royal
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Selon Royal, Sarkozy est "un risque" pour la Franc
» Royal candidate "probable" en 2012

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
INFOS CDC :: ACTUALITES :: L'actu en France et dans le monde / Débat-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser