Découverte inanimée au centre de Nantes lundi soir avec de graves blessures, elle est décédée jeudi sans avoir pu parler aux enquêteurs.
Un appel à témoins a été lancé mais n'a rien donné pour l'heure, et aucune piste n'est écartée.
Kayo Nomura avait été découverte par un couple de passants, lundi vers 23h50, gisant sur un trottoir proche de la gare sud de Nantes. Victime d'une fracture du crâne et vomissant du sang, elle était hospitalisée depuis lors. Incapable de communiquer, la jeune femme était maintenue en vie mais dans un état proche de la mort cérébrale ; elle a fini par succomber à ses blessures jeudi vers 23 heures, quelques heures après l'arrivée à Nantes de sa mère venue du Japon.
Rien ne permet encore d'orienter les enquêteurs sur les circonstances et les causes exactes de sa mort. Tous les effets personnels ainsi que de l'argent de la victime avaient été retrouvés dans son sac à main. Etudiante à l'université de Nantes où elle apprenait le français depuis septembre, Kayo Nomura travaillait comme plongeuse depuis un mois dans un restaurant japonais des quais de Nantes et avait quitté son travail lundi vers 23 heures. Elle s'était dirigée ce soir là vers la gare sud, à l'opposé de son lieu d'habitation qu'elle rejoignait habituellement en tramway, selon ses collègues.
L'enquête préliminaire confiée à la brigade criminelle s'est désormais orientée vers "la recherche des causes de la mort" et une autopsie doit être pratiquée vendredi après-midi sur le corps de la victime. Les enquêteurs n'écartent aucune piste, accidentelle ou criminelle. L'appel à témoin lancé par la police afin de déterminer les circonstances qui ont précédé la découverte de Kayo Nomura n'a pas permis d'apporter d'éléments nouveaux, selon le parquet. L'enquête se poursuit notamment en direction de l'entourage de la victime parallèlement à des expertises scientifiques.