Le pire était à venir. Au sortir d’une campagne japonaise décevante sur le plan des résultats, l’équipe de France d’athlétisme vient de recevoir une tuile qui risque de lui faire plus de mal que son maigre tableau des médailles. Le coureur de 400 m haies Naman Keïta a été contrôlé positif à la testostérone lors des Mondiaux japonais. Comme une rumeur insistante le laissait entendre, le contrôle «anormal» évoqué en conclusion des Mondiaux par Lamine Diack, président de la Fédération internationale d’athlétisme, concernait bien un athlète français.