Législatives 2007 2nd tour

Royal vient peser sur la campagne de Montebourg



Proche de l'ex-candidate du PS à la Présidentielle, orateur de talent mais député sortant en ballotage défavorable dans la 6ème circonscription de Saône et Loire face à Arnaud Danjean de l'UMP. Ségolène Royal s'est donc rendu au chevet du socialiste. Manière de mobiliser des électeurs qui ce sont beaucoup abstenus.

Dans la cohue entourant l'arrivée de Ségolène Royal, Arnaud Montebourg revit un instant les belles heures de la fête de Frangy-en-Bresse où il recevait la candidate il y a moins d'un an sous le même soleil.

Il était loin d'imaginer alors qu'un ancien de la DGSE aurait l'outrecuidance de lui faire de l'ombre au premier tour des législatives : "Vous avez compris que la droite a décidé d'envoyer des missionnaires spéciaux, des barbouzes en goguette, pour apporter l'une des têtes sur un plateau à Paris", s'emporte Arnaud Montebourg. "La candidature du terrain, de l'amour pour ce territoire elle est ici. La candidature de l'extérieur, de la haine pour la démocratie, elle est là bas".

Comme elle le fait depuis des semaines, Ségolène Royal fait alors la promo du candidat local : "Si vous l'avez vu un peu moins souvent, c'est parce qu'il était très souvent en première ligne de la défense du Pacte présidentiel et de la candidate qu'il a porté avec vous tous. Il l'a fait avec talent", salue la socialiste.

En faisant venir ici Ségolène Royal, en pleine ceinture rose de sa circonscription, Arnaud Montebourg espère remobiliser un électorat qui s'est beaucoup abstenu dimanche dernier.

Mais dans la salle certains de ses sympathisants affirment qu'il paye pour la défaite de la candidate socialiste. A croire que le seul défaut d'Arnaud Montebourg serait... Ségolène Royal.

Il est évident qu'il faut lutter contre un pouvoir tout entier pour sarko. Les français vont regreter leurx votes dans quelques semaines, c'est moi qui vous le dit

Victoire annoncée de l’UMP


Ce dimanche en France, c'est le deuxième tour des élections législatives. Il s'agit de désigner les 467 députés qui restent à élire. Il n'y a pas de suspens. La victoire de l'UMP de Nicolas Sarkozy ne fait aucun doute. La seule question concerne son ampleur.


Sur les 577 circonscriptions de France, 467 restent à pourvoir. L'UMP de Nicolas Sarkozy et ses alliés ont décroché 109 sièges dès le premier tour, le Parti socialiste un seul. 903 candidats, dont presque un tiers de femmes, sont encore en lice pour ce scrutin qui devrait consacrer une large victoire de l'UMP du président Nicolas Sarkozy.

Le fait marquant de ce second tour est que, la plupart du temps, le Parti socialiste et l'UMP se retrouveront en face à face, la faible participation du 1er tour (60 %) ayant empêché de nombreux candidats d'atteindre le seuil des 12,5 % d'inscrits pour se maintenir. Autre fait marquant, le nombre de femmes sera nettement supérieur à celui de 2002. Elles seront 305, soit 32,69 %, contre 250 et 24 % il y a cinq ans.

Dans les circonscriptions encore en jeu, l'issue du scrutin serait incertaine dans environ 200 d'entre elles, selon l'institut Ipsos, dont 85 "très serrées". Les dernières projections en sièges réalisés par les instituts de sondage pronostiquent une écrasante victoire de la droite qui aurait entre 350 et 470 sièges, soit largement plus que la majorité absolue (289).

Le PS en aurait entre 90 et 160. Le MoDem en aurait entre un et quatre, les Verts entre zéro et trois, le Parti communiste entre six et quinze, le parti Nouveau Centre, rallié à Sarkozy, entre 20 et 25. Les communistes perdraient ainsi leur groupe parlementaire à l'Assemblée, car il faut disposer de plus de 20 députés pour pouvoir le constituer.

Il faut absolument contrer l'ère sarko.
Il faut rapelé que plus de 35 millions de Français sont appelés aux urnes aujourd'hui pour autoriser le gouvernement Fillon à augmenter la TVA et avaliser la baisse du pouvoir d'achat ainsi que la supression de 35000 postes dans la fonction publique dont 20 000 dans l'enseignement.
Selon les projections des instituts de sondages, la "vague bleue" - la couleur de l'UMP - pourrait porter jusqu'à 470 députés de droite sur 577 à la prochaine assemblée, élue pour cinq ans, contre 90 à 160 pour les socialistes. L'Assemblée sortante comptait 359 députés UMP et 149 PS. Nous verrons bien ce soir.
Il faut aller voter pour éviter le pire !

Les résultats du Second Tour :

L'UMP a remporté dimanche la majorité absolue aux élections législatives, selon les sondeurs, mais sa victoire n'est pas la vague bleue annoncée, les Français ayant, à participation quasi égale, fortement corrigé la tendance du premier tour au profit du PS.

L'UMP obtiendrait de 319 à 329 sièges sur les 577 de l'Assemblée, soit plusieurs dizaines de moins que dans l'Assemblée sortante élue en 2002.

Le Parti socialiste conforte son rôle de principal opposant. Il serait mieux représenté dans une nouvelle Assemblée plus bipolarisée que jamais, avec 206 élus contre 149 en 2002.

Dans la lignée du premier tour, où 109 députés de droite avaient été élus ou réélus contre un seul de gauche, tous les sondages promettaient une facile victoire au camp présidentiel, annonçant une vague bleue pouvant aller jusqu'à 420 élus.

Le résultat final est en-deçà des attentes du duo exécutif Sarkozy-Fillon, qui avaient tous deux souhaité une majorité pléthorique pour mener à bien la "rupture" promise pendant la campagne présidentielle. C'est toutefois la première fois depuis près de 30 ans qu'une majorité parlementaire sortante est reconduite. [/i]

Avec entre 12 et 19 élus, le PCF ne devrait pas pouvoir conserver son groupe parlementaire (20 députés requis), sauf à trouver de nouveaux partenaires.

Les Verts pourraient gagner un quatrième siège.

Le Nouveau Centre -anciens UDF ralliés à M. Sarkozy- obtiendrait de 17 à 22 élus.

François Bayrou paraissait devoir être facilement réélu, obtenant 61% des voix dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, selon CSA. Un ou deux autres candidats MoDem pourraient être élus.

C'est bien, les français ont voulu de l'équilibre et je pense que c'est mieux pour tout le monde

C'est l'équilibre qu'il nous fallait et on l'a eu ! Hier fut une super soirée Un regret : le modem n'a que 4 représentants alors que c'est quand même le 3ème grand parti français.

La déblacle n'a pas eu lieu !

Le rebond de la gauche au second tour des législatives a apaisé les tensions au parti socialiste.

La débâcle annoncée n'a pas eu lieu ; le PS gagne même une cinquantaine de sièges par rapport à 2002. Un résultat dont Ségolène Royal, ex-candidate à la présidentielle, s'est félicitée.

"Le mouvement et la dynamique de l'élection présidentielle se sont prolongés. Entre les deux tours, il y a eu une prise de conscience. L'opposition aujourd'hui a la tâche de surveiller, de protéger et aussi de proposer," a-t-elle déclaré.

L'annonce de sa séparation de François Hollande, son compagnon de 30 ans et père de ses quatre enfants, a cependant fait l'effet d'un coup de tonnerre en pleine soirée électorale. L'un comme l'autre ont assuré que cette décision n'aurait aucune conséquence politique.

Reste que Ségolène Royal a officialisé son intention de prendre la tête du parti socialiste. Ce poste est actuellement occupé par François Hollande, qui compte le conserver jusqu'à expiration de son mandat, à l'automne 2008.