Ribéry est Bavarois

L’international français, Franck Ribéry, a été présenté hier du côté de la Bavière par son nouveau club le Bayern Munich. Après deux ans passés à Marseille, la star montante du football français va donc relever le challenge de la Bundesliga.



Désireux de redorer leur blason au plus vite, les dirigeants de Bayern Munich sont parvenus à leur fin, à savoir recruter le talentueux ailier Tricolore. Contre 25M€, les Allemands ont donc réussi à l’attirer du côté de l’Allianz Arena, l’associant notamment à l’Italien Luca Toni, autre grande recrue. Quatrième du dernier championnat d’Allemagne, privés de la future Ligue des Champions, les Munichois ont su se montrer convaincants et ont surtout agi de la plus professionnelle des manières dans leur démarche visant à enrôler l’ancien messin. Ils en ont été récompensés.


Pour Ribéry, qui à un an du Championnat d’Europe des Nations renforce les rangs de l’un des clubs les plus huppés d’Europe, le défi sera de continuer sa progression, jusque-là assez impressionnante. A vingt-quatre ans, il essayera faire aussi bien que Willy Sagnol, Bixente Lizarazu ou Valérien Ismaël. C'est-à-dire conquérir le cœur des supporters bavarois, meurtris par une saison des plus calamiteuses. Sous la houlette du très respecté Ottmar Hitzfield, il tentera de confirmer tout le bien qu’on pense de lui Outre-Rhin et prouver qu’il vaut bien ses vingt-cinq millions.


La question qui reste en revanche posée est : l’OM est-il gagnant ou pas dans cette affaire ? Car si les phocéens empochent une somme non négligeable d’argent, ils perdent par contre l’un de leurs meilleurs joueurs, un cadre même. Le président Pape Diouf a beau se féliciter d’avoir renfloué les caisses du club en vue du mercato estival, il ne peut nier le fait que le départ de Ribéry est plus que regrettable au vu de l’aura du joueur et de son importance dans le dispositif d’Albert Emon. Un constat amer mais qui sera plus facile à avaler si d’aventure un certain Ludovic Giuly venait à déposer prochainement ses valises sur les bords de la Canebière.