Rour les 621 532 candidats enregistrés cette année par l'éducation nationale, le compte à rebours s'accélère : les épreuves du baccalauréat 2007 commenceront le lundi 11 juin pour les séries générales et technologiques, une semaine plus tard pour les séries professionnelles. L'appréhension devant ce rite initiatique est d'autant moins feinte que, contrairement à certaines idées reçues, le bac n'est toujours pas une formalité. Le succès est banal, mais l'échec reste le lot d'une forte minorité de jeunes.
L'objectif de "80 % d'une génération au niveau du bac", fixé en 1985 par Jean-Pierre Chevènement alors ministre de l'éducation nationale, et consacré par les deux lois d'orientation de 1989 (loi Jospin) et de 2005 (loi Fillon), est encore loin d'être atteint aujourd'hui : 64,2 % de la classe d'âge concernée l'a obtenu lors de la session 2006 selon les résultats définitifs communiqués en mai par l'éducation nationale, incluant les départements d'outre-mer.
Qu'on ne compte pas, cependant, sur Xavier Darcos pour entonner la chanson du "bradage" du bac, pourtant très prisée à droite. Le ministre avoue néanmoins que l'on ne peut pas comparer le BAC des années 1960 et le BAC d'aujourd'hui car tout est différent.
Même si il y a beaucoup d'idées reçues à propos du BAC, il n'est pas une formalité. Il reste encore aujourd'hui un examen difficile à passer.